Sean Priam Bartholomew

« But you don't really want to know. You want to be fooled. »

who i am

26 ANS ∞ NEW-YORK ∞ AMERICAIN ∞ HERITIER ∞ CELIBATAIRE ∞ HETEROSEXUEL ∞ QUARTIER RÉSIDENTIEL ∞ MOJITO ∞ JAMIE DORNAN

à savoir
Manipulateur
Menteur hors-pair
Généreux
Attentionné
Mystérieux
Patient
Marginal
Sarcastique et cynique
Protecteur
Eternel rêveur

this is my story

« Bartholomew... Bartholomew... Mais sérieux, vous vouliez que je fasse quoi dans ma vie avec un nom de famille pareil ? Je sais pas, c'est le genre de nom qui vous fait terminer soi cloué derrière un bureau à gérer des milliards de dollars, soi clown ou star de la scène. C'était quitte ou double. Noir ou blanc. Et en effet. Ca en jetait quand même, Bartholomew, affiché en grand sur les devantures des petits théâtres de tout le territoire américain. Et ça leur vendait du rêve, surtout. Parce que c'était ce qu'ils espéraient en venant me voir. Rêver. Ils voulaient qu'une chose, que je leur jette ces putains de paillettes dans les yeux. Et c'est les gens comme lui que j'amusais, les gens blindés de fric tout ça parce qu'on avait décidé à ma place que ce spectacle valait bien mieux que la classe moyenne. Maintenant je leur ferais bouffer, leurs paillettes roses. Je les étoufferai avec, ou soufflerais assez fort sur leurs yeux remplis d'émerveillement pour que ça les brûle. Pour que jamais plus ils ne puissent se regarder en face. Pour que jamais plus ils ne puissent espérer dénicher le secret. » Juillet 2012. Priam - état second (parlant à une personne non identifiée ou tout simplement inexistante)

Et ses yeux, peu à peu, semblaient perdre de leur couleur. Comme si l'eau délavait chaque seconde un peu plus ce bleu azur qui jusque là n'avait jamais une seule seconde quitté son regard. Envoûtant. On s'y perdait. Elle était la vie. Ce bleu était la vie. Et elle tambourinait de toutes ses maigres forces sur la vitre qui la séparait de moi. Et je criais. Criais. Comme un homme fou. Je l'étais. D'autres criaient aussi. Cependant seuls ses yeux comptaient. Ses yeux. Son bleu. Son bleu empli de désespoir, de peur. Un océan qui se déchaînait, et m'emportait dans sa tempête. Je mourais en même temps qu'elle, je crois. Mais tant que ses yeux me regardaient, tout allait bien. Qu'ils m'emportent dans leurs abîmes, qu'ils m'entraînent dans les profondeurs de leur mer, qu'importe. Tant qu'eux soutenaient, tant que leurs lueurs ne s'éteignaient pas, tout irait. Je les aurais suivi, n'importe où. À la mort à l'amour, contre les remparts aiguisés des côtes mortelles dont elle s'approchait dangereusement un peu plus à chaque instant. Et je l'avais mené ici. Près de cette mort qui lui tendais les bras. Je l'avais pris par la main, lui avait bandé les yeux au nom de l'amour et l'avait envoyé à la mort. Inexorable destin auquel elle n'échapperait pas.

Boum. Un coup. Boum. Deux coups. Boum. Trois coups. Et cette marée qui d'un coup vint chatouiller les chaussures de chacun. Et cette femme inerte qui me tomba dans les bras. Les yeux clos. Ses yeux s'étaient clos. La rattraper. Serrer son coeur contre le mien afin qu'il lui donne assez de son énergie pour la faire revivre. Le serrer de toute mes forces, tout mon amour. Durant de longues secondes. Qu'importe mon destin, elle devait vivre. Doucement, tendrement, je la glissai sur le parquet humide, allongée. Et m'asseyais à ses côtés. Hurlant l'amour. Hurlant la mort. Et l'embrasser. Attraper ses lèvres sans vie entre les miennes, espérer une réponse. Hurlant la mort. Hurlant la vie. Hurlant ma vie. Lentement, je vins me glisser à ses côtés, tel un enfant. Epouser une dernière fois les formes de son corps, le nez niché dans son cou, le visage perdu dans ses cheveux dorés. Et cette odeur, ce parfum, qui encore vint me chatouiller les narines. Doux mélange sucré de miel et d'amour. Lucy avait toujours aimé le miel. Lucy avait toujours aimé l'amour. - 12 juillet 2012. Priam, et un carnet.

Elle dort encore à mes côtés, je crois. Se cache dans mon ombre et rit dans mes larmes. Elle rit, oui, rit comme elle ne l'a jamais fait auparavant. Lui aurais-je rendu son salut, finalement ? Je ne sais pas. Mais elle rit. Dans mon esprit elle rit. Pourtant c'est si douloureux d'entendre sa voix mélodieuse. Douce et chaleureuse comme l'aurore, presque aussi accueillante que ses bras qui parfois viennent s'entourer tendrement autour de mes épaules. Son souffle chatouille mon oreille lorsque je tente de dormir, ses doigts de pianiste viennent se glisser dans mes cheveux en cet instant. Elle est là. Elle est toujours là. Et chacune de ces sensation ne fait qu'accroître ce sentiment dévastateur qui s'est épris de moi comme je me suis épris de lui. Lentement, vicieusement, lui s'est immiscé dans mon coeur sans que je ne l'y empêche. C'est peut-être tout ce qui prouve que je suis encore vivant, en fin de compte. Cette douleur innommable reste-elle nichée dans chaque parcelle de mon corps pour me prouver que je fais encore parti du monde des vivants ? Je ne sais pas. Je ne saurais pas dire si je suis encore vivant ou si je demeure simplement une âme solitaire errante. Je ne ressens pas la faim. Je ne ressens pas la soif. Parfois même je crois perdre les esprits. Qu'ai-je fais cette après midi ? Seul dieu pourrait me le dire. Prend-il soin d'elle mieux que moi ?

L'appartement sent Lucy. Il n'y a aucun doute, elle est encore là. De mon lit, sous mes couvertures, j'ai entendu la porte claquer il y a quelques instants. Elle ne tardera pas à me rejoindre. J'entends déjà ses pas de velours se diriger vers la chambre, imagine ses yeux bleus parcourir d'un air désapprobateur l'état insalubre de l'appartement, et ses longs cheveux blonds se balancer gracieusement au rythme de sa marche. Elle est belle. Mon dieu qu'elle est belle. Sa peau douce comme le velours, ses lèvres roses comme les fleurs d'un cerisier, son visage félin sur lequel demeure toujours ce sourire malicieux lui appartenant. Elle est belle, oui, splendide. Telle les étoiles à midi pile, la rosée de l'après midi, les feuilles rouges et tombantes des arbres au printemps et le croissant de la lune à l'aurore. Elle est magnifique. - 14 juillet 2012. Priam, et un carnet.

TRISTE DENOUEMENT

Lucy Bartholomew, femme aimée du prestigieux magicien Priam Bartholomew est décédée ce Vendredi soir en de bien tristes circonstances. En effet lors de la dernière représentation de ce dernier, son épouse étant aussi son assistante lors de ses spectacles se seraient glissée volontairement dans une cuve remplie d'eau, enchaînée durant un tour pensant laisser la magie opérer afin de la libérer de ses chaînes. Cependant cette fois-ci le tour semble ne pas avoir marché et la jeune femme s'est donc noyée, étant dans l'incapacité la plus totale de se défaire de cette prison qu'elle s'était affligée à elle-même. Des spectateurs ont bien tenté de briser la cuve seulement cette dernière s'est fêlée trop tard. Mme Bartholomew sera enterrée suite à l'autopsie de son corps. Une enquête a été ouverte afin de déterminer si la cause de cette mort dramatique est accidentelle ou préméditée. - 12 juillet 2012. La presse.

Tu ne récoltes que ce que tu sèmes, fils. - 12 juillet 2012. Mr. Bartholomew, sms.

« Elle est tellement belle, si seulement tu la voyais ! C'est... Je sais pas. C'est le soleil. Y'a pas d'autres mots. Et ses cheveux en sont les rayons, ses longs cheveux blonds, tellement beaux. Elle sourit souvent, tout le temps. Tu devrais la rencontrer. Je suis sûr que tu l'apprécierais ! J'me sens bien avec elle. Je veux faire ma vie avec elle. Je veux avoir des enfants avec elle. Tu crois que c'est possible d'aimer à ce point ? J'ai l'impression que mon coeur va imploser à chaque fois que je la vois. C'est intense. Et ça me brûle, ça me brûle, me consume comme une flamme, un brasier qui voudrait pas s'éteindre. J'peux le sentir, j'peux l'entendre, même ! Crépiter au fond de mon coeur, crépiter au fond de mon corps entier. Elle me rend dingue. Et ses yeux, tu verrais ses yeux. J'en ai jamais vu de tels. Deux ciels sans fins. Glacés. Azurs. Un peu des deux, en fait. Assez soutenus pour qu'on s'y sente bien mais cependant assez clairs pour qu'on s'y perde. Elle est fascinante. Je pourrais passer des heures à la regarder. C'est la plus belle chose qui me soit arrivée dans ma vie maman je...
- Ton père rentre Sean. Je vais devoir te laisser.
- Je veux l'épouser maman... Je veux qu'elle soit ma femme.
- Je dois y aller. Je t'embrasse. Et j'embrasse Lucy aussi. » - Août 2011. Priam et sa mère, au téléphone.

« Je ne deviendrais pas comme toi ! Je veux pas terminer derrière ces putains de bureaux à me payer la tête de mes employés, je veux pas sous payer des pauvres enfants orientaux juste pour pouvoir m'acheter une nouvelle voiture tous les mois, je veux pas, tu m'entends ?! Vas-y frappe moi j'm'en fous, tue moi j'm'en fous, tu sais c'que j'aime, tu sais c'que je veux. Fais moi disparaître, et je réapparaîtrais, encore, toujours... Et tu sais comment ? Comme par MAGIE !
- Sean Priam Bartholomew tu vas poursuivre tes études. Une grande carrière t'attend, crois-moi mon garçon. Crois-tu vraiment que sortir un lapin de ton vulgaire chapeau de paille te fera gagner ta vie ? Crois-moi, les petits orientaux comme tu le dis si bien le font déjà beaucoup mieux que toi. Le monde n'a pas besoin d'un bouffon en plus, et tu n'en seras pas un. Pas tant que je serais vivant en tout cas.
- Hhm justement... Sur ce dernier point... À ta place, j'éviterais de me tenter. » - Septembre 2002. Priam et son père.

Qu'est-ce que c'est, la magie ? C'est l'espoir. La magie c'est la vie. Composer l'irrationnel par le rationnel. La magie c'est le rêve. C'est ce qu'on aimerait tous être en mesure de faire, la magie. Obtenir ce que l'on veut. Pourtant c'est tellement plus complexe que ça. Attirer l'attention du spectateur sur un point afin de dissimuler les éventuelles failles. La magie se joue avec le regard de l'autre. Le magicien n'est rien sans spectateur. Et je crois que c'est ce qui m'a permis de m'en sortir, encore. Espérer. Parce qu'il n'y a rien de plus beau que des yeux brillants d'ignorance. Je vivrai de ça. Je le sais. C'est ce que je veux plus que tout. C'est ce que je réussirai. Le seul domaine dans lequel j'excelle. Je veux jouer du regard des autres. Et leur donner ce rêve auquel ils tentent toujours tous d'échapper. C'est l'espoir, la magie, oui. L'espoir d'une vie. Et bien qu'il n'y ait pas plus rêveur qu'un magicien, il n'y a pas plus réaliste non plus. Décembre 2000. Priam, et un carnet.

behind the screen

Prénom ∞ Pseudo ∞ Ce que j'aime ∞ Ce que je n'aime pas ∞ Avis sur le forum ∞ Séries préférées ∞ Célébrités préférés ∞ Où avez-vous découvert le forum ∞ Présence sur 7 ∞ 6

FICHE PAR ROMANE

TOI JE TE BISOUTE ET JE T'EPOUSE *Rebienvenue*

SALE BGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGG
NAN
SALE MOCHE
NON
JE T AIME JE TE DETESTE ASDFGHJKL

Jamie Dornan ! Super choix de vava (a)
Sinon je te souhaite la bienvenue à nouveau sur le forum et j'espère que tu t'amuseras avec ce personnage également ! Un Mojito de plus !

Joy > Je te fais ces deux choses avant que tu n'aies eu le temps de dire bonjour.
Léo > Petit problème non haha ? Toi aussi t'es un canon moche et je ne t'aime <3
Cailée > Merci pour le vava ! Je pense qu'au niveau de l'amusement il n'y aura pas trop de problème ;). Oui ils se font rares !

Et encore merci au staff d'ailleurs

(a) Jamie !
bah recoucou toi ahah :)
amuse toi bien encore une fois :P ne te gênes surtout pas pour quoi que ce soit ;D

Merci Leighton

Rebienvenue et très bon choix de vava

Re-bienvenue ! Et un BG de plus à Detroit Amuses-toi bien avec ce perso !

Merci Hayden et Charlie !

Re-bienvenue apparemment ^^.
Bon amusement avec ce perso!

Merci Alexiane !

Présentation terminée :)

TU M'AS TUE C'TROP PERFECT! GENRE TROP BIEN ECRIT! *Lucy a dû souffrir, OMG c'affreux*

Validation

Votre présentation est validée. Il vous est désormais possible de parcourir le forum, de jouer et de vous amuser, mais avant tout, nous vous demandons d'aller ouvrir vos sections : demande de topics et de liens, demande de demeure et demande d'emploi. N’oubliez pas non plus de venir recenser votre avatar ici, car tant qu'il ne sera pas ajouté au bottin, celui-ci restera libre. Nous espérons que vous vous amuserez bien en notre compagnie ! Surtout si vous avez une quelconque question ou bien un commentaire, ne vous gênez pas pour venir nous en faire part!

Les admins

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