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 It's the colours you have, no need to be sad. ϟ Aidhàn & Léonie

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Léonie B. Evans

TO DETROIT AND BEYOND
Léonie B. Evans

ÂGE : 29
NOMBRE DE SMS : 147
DATE DE NAISSANCE : 23/08/1994
ARRIVÉ EN VILLE : 08/12/2012
AVATAR : Astrid Berges Frisbey




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MessageSujet: It's the colours you have, no need to be sad. ϟ Aidhàn & Léonie It's the colours you have, no need to be sad. ϟ Aidhàn & Léonie EmptyMer 19 Déc 2012, 19:03


It's the colours you have, no need to be sad.
Ft. Aidhàn N. Mcfadden & Léonie B. Evans
Touch it, bring it, pay it, Technologic… Plus que trois, deux, un. La jeune fille se laissa tomber mollement sur le sol, la joue écrasée contre le tapis de sport. Elle n’en pouvait plus, trois heures qu’elle s’entrainait dans la salle que lui avaient aménagée ses parents. Ou il fallait plutôt dire qu’elle avait investie celle de son père, et qu’elle avait réduit son espace au quelques mètres carrés situés au fond de la pièce. Comme d’habitude, elle montait le volume de sa musique à fond dans ses écouteurs, pour penser aux paroles des chansons qu’elle écoutait, plutôt qu’a l’effort douloureux qu’elle était en train de subir. C’était sa technique, oublier la douleur, pour que paradoxalement elle puisse durer plus longtemps. Une contrainte certes, mais nécessaire, elle ne devait pas perdre sa condition, son entraineur le lui répétait déjà assez souvent, même si elle n’était pas du genre à se laisser vivre. Le full contact lui permettait d’évacuer le stress, et de calmer ses pulsions. C’était pour dire qu’elle n’était pas vraiment le parfait portrait de la jeune fille de 19 ans moyenne. Tout simplement parce que dès qu’elle disait qu’elle pratiquait la boxe, on commençait à la charrier en lui faisant remarquer qu’elle n’était pas si musclée que cela. Et elle préférait ne rien répondre, parce que ces idiots ne savaient rien du vrai sport, la force n’avait rien à voir avec la taille du muscle, ce n’était pas avec de la gonflette que l’on deviendrait champion. Bruce Lee par exemple, c’était un sac de nerfs, bien plus fort que certaines machines hyper bodybuildés.

Prenant appui sur ses mains, elle se releva d’un mouvement, posant au passage son mp3 sur la commode et se précipita dans la salle de bain, « Papa ! C’est bon tu peux y aller ! », cria-t-elle en bas de l’escalier. « - C’est pas trop tôt, t’as dépassé tes deux heures Léo, et laisse pas l’eau couler trois plombes, tu veux ? » Léonie laissa échapper un soupir amusé, avant de fermer la porte. L’eau froide sur ses muscles endoloris, lui fit le plus grand bien, mais elle savait qu’elle avait encore entrainement le lendemain matin, comme tous les jours. La jeune Evans enroula une serviette autour d’elle et se sécha vigoureusement les cheveux. Elle avait envie de faire un tour ce soir, et elle savait exactement où elle allait passer sa soirée. Arrivée dans sa chambre, elle enfila des sous-vêtements , un sweat à capuche, un jean et chercha ses tennis qui devaient se trouver à coup sur au fin fond du dessous de son lit. Gagné. Elle les attrapa du bout des doigts, les enfila et dévala l’escalier, saisissant son écharpe et sa veste au passage, « Maman ? Je sors faire un tour, m’attendez pas ! », « - Pas de soucis, mais oublie pas que j’ai besoin de toi pour les tracts mademoiselle Evans. », « - Lo tengo ! ».

Il faisait frais à Détroit, la brune resserra son écharpe autour de son coup. C’était comme cela qu’elle aimait être, en paix, avec elle-même et le monde extérieur. Cependant, elle avait toujours cette étrange impression de devoir se battre continuellement envers et contre tous. Comme un besoin irrépressible d’avoir des ennuis. Oh non, elle ne voulait pas penser à cet accident, c’était du passé, non il fallait l’oublier, même si cela lui pesait sur la conscience. Arrivée dans Woodward Avenue, elle grimpa quatre à quatre les marches de la résidence où vivait Aidhàn. Oui, lui, son meilleur ami à elle seule, la simple évocation de son prénom dans sa tête lui enleva toutes ses mauvaises pensées et c’est instantanément qu’elle frappa à la porte, avant de l’ouvrir et de passer sa tête dans l’encadrement de celle-ci. Elle pouvait se le permettre, cela faisait une éternité qu’ils se servaient dans leurs frigos respectifs. C’est lui derrière son chevalet qu’elle aperçut, « Bouh ! », un large sourire s’étira sur le visage de la jeune fille avant qu’elle ne referme la porte, puis elle s’affala d’un air atisfait sur le sofa de son ami, « Ca fait une éternité qu’on ne s’est pas vu, Aid ! Environ...hm.. oh mon dieu, une après-midi ! ». Cette fois-ci elle se releva et se planta derrière lui, avant de lui décoiffer gentiment sa tignasse blonde, « Qu’est-ce que tu peins ? », lui demanda-t-elle avant même d’avoir posé les yeux sur la dite-œuvre.
© Belzébuth
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Aidhàn N. McFadden

TO DETROIT AND BEYOND
Aidhàn N. McFadden

NOMBRE DE SMS : 79
ARRIVÉ EN VILLE : 17/12/2012
AVATAR : Jeremy Sumpter




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MessageSujet: Re: It's the colours you have, no need to be sad. ϟ Aidhàn & Léonie It's the colours you have, no need to be sad. ϟ Aidhàn & Léonie EmptyDim 23 Déc 2012, 09:00

It's the colours you have,
no need to be sad.
Tracer les contours d'un visage machinalement, laisser le cœur parler, laisser l'âme parler. Traits si particulier qu'il aurait pu redessiner les yeux fermés tant il s'était appliqué à les mémoriser, marqués dans son esprit au fer rouge d'un attachement peut-être trop important. Sûrement trop important. Les yeux posés sur une toile qui peu à peu s'emplissait de vie, s'habillait de mille couleurs différentes. Image tracée soigneusement au pinceau fin, guidé par l'esprit peu clair d'Aidhàn en cet instant. Plongé dans son monde, plongé dans ses rêves, plongé dans son cœur. Tel était ce qu'il donnait à son art et ce que son art lui donnait ; de l'amour. Celui qu'il ne parvenait pas à attraper, lui glissait entre les doigts, toujours. Un réconfort certain que pouvaient lui offrir ces formes et ces couleurs, ses formes et ses couleurs. Celles du visage qu'il peignait, inconsciemment ou non. Mélange de lien concret et abstrait à la fois, amour fusionnel qu'il vouait à sa passion comme à cette personne. Léonie. C'est bien ses traits qui contrastaient avec le blanc de la toile, ses traits qui lui donnaient une vie, une histoire, la sienne. Visage marqué de ses souvenirs, ses peurs, ses envies. Caractérisés par divers émotions, expressions. Tel un coffre à jouet empli de mille et une merveilles, lui tentait de l'ouvrir, sortait tout son contenu, toute sa beauté, et exposait au monde ce qu'il pensait voir objectivement. Montrer sa beauté, montrer tout ce qu'elle pouvait avoir à offrir, tout ce qu'elle lui offrait. Bonheur, innocence, tant de sensations se mêlant à divers souvenirs, traduits par les couleurs pastels qui prédominaient. La mémoire les ternissait, leur ôtait leurs couleurs d'antan mais cependant leur ajoutait du charme, aussi. Signature d'Aidhàn. Éternel enfant. Éternel insouciant. Éternel rêveur, qui tentait coute que coute de rattraper ces souvenirs perdus.

Une voix s'éleva, à ses côtés. Une qu'il aurait pu reconnaître parmi cent autres. Un sourire, automatique se dessina sur son visage alors qu'il posa son regard sur elle. Léonie. Affalée dans le canapé. Sortant soudainement de ses rêveries, le jeune homme se mit légèrement à paniquer lorsque cette dernière s'approcha de lui. Les joues légèrement rouges, un sourire cette fois-ci gêné qui habillait son visage, il passa une main dans ses cheveux nerveusement en se grattant la tête et lui répondit le plus spontanément possible. « T'as failli me faire peur, fais attention. Hhm c'est vrai que c'est énorme... Tu m'aurais presque manqué tiens. » Loupé pour l'air naturel. Quelque chose. Il fallait qu'il fasse quelque chose. L'empêcher de voir ça, l'empêcher de se voir elle. Elle le connaissait bien, trop bien pour ne pas savoir que tout ce qu'il peignait représentait ce qu'il aimait le plus. Son monde. Utopique, bien souvent, mais dans lequel elle figurait toujours entre ses rêves et ses envies. Comme si cet endroit était fait pour elle. Comme si elle y était à sa place... Dans son intimité. Nichée dans son cœur, et dans sa tête. Toujours. Une image perpétuelle qui se cachait, esquivait l'oubli, et dominait toujours. Involontairement se retrouvait-il bien souvent à penser à elle, sans jamais vraiment savoir pourquoi. Elle et ce visage. Cette image qu'il avait à présent figée sur papier pour l'éternité. Cette image qu'il ne parvint pas à cacher avant qu'elle ne s'approche encore un peu plus. Assez pour comprendre, bien qu'aucune réflexion ne sortit pour le moment d'entre ses lèvres. Un léger pincement pourtant douloureux, causé par le malaise et la gêne. Les poumons contractés de peur, celle de sa réaction. Et un sourire timide qu'il lui adressa en redressant doucement la tête vers Léonie après qu'elle l'ait adroitement décoiffé. « Je sais pas vraiment j'ai juste... Fait comme d'habitude... Enfin, tu me connais. Je pense et je retranscris. Tout du moins j'essaie... » Excuse montée de toute pièce par un esprit non très adroit pour les mensonges. Noyer le poisson. Aidhàn se releva, tentant tant bien que mal de paraître sûr de lui et se mit volontairement dans le champ de vision d'Evans, un sourire franc au bout des lèvres. « Il faut que j'aille me laver les mains par contre du coup. Tu veux manger, ou boire quelque chose ? Ou peut-être que t'avais une idée en tête en arrivant ici non ? » Machinalement, il vint lui embrasser la joue avant de reprendre sa position initiale, ses yeux bleus posés sur son visage. Candeur et tendresse éternelles qui jamais ne le quitteraient. Encore, et toujours montrer de l'affection. Être là, simplement. Comme un ami, par amour...
CODE TOXIC GLAM

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